Mercredi 12 février ont débuté les festivités autour du Carnaval de Nice. 15 jours de fête populaire, avec notamment le premier gros défilé des corsos illuminés ce samedi soir. Un évènement qui demande de longs mois de préparation. Caroline Constantin, la directrice du Carnaval de Nice, dévoile les coulisses de cet évènement haut en couleurs.
Quelle est la nouveauté de cette année ?
Caroline Constantin : « L’année dernière, on avait eu l’audace de créer le Grand Charivari de Richelmi, qui est maintenant inscrit dans le grand livre du Carnaval. Cette année, on a l’insolence de créer la Carnavalina. La Carnavalina, c’est le virus qu’on attrape quand on est passionné de carnaval. Et comme tout bon virus, il doit se répandre dans la ville. Donc on a mis en place une grande déambulation samedi avec le tissu associatif niçois, des artistes de rue, de la musique… On veut répandre cette fête jusqu’à la place Masséna sur un grand karaoké géant et gratuit. C’est une grande fête populaire. »
Pourquoi le thème de « Roi des Océans » ?
C.C. : « En juin prochain, il y a l’UNOC, le Grand Rassemblement pour la Protection des Océans avec les grands chefs d’État. Quand on choisit le thème pour l’édition de l’année d’après, on peut s’aider d’un évènement évident. C’était le cas donc on s’en sert. Et c’est très important de pouvoir, en prémisse de ce grand sommet, grâce à l’aide de l’ADN du Carnaval, dénoncer avec satire et humour de grands thèmes autour la protection des océans. »
Comment se construit un défilé, artistiquement parlant ?
C.C. : « C’est à partir du moment où le maire a annoncé le thème de l’édition suivante que les carnavaliers travaillent sur des idées pour les maquettes des chars. On étudie toutes les possibilités pour les chars de fleurs, pour la musique, pour les troupes artistiques invitées. On va dire que ça commence véritablement dès début octobre. Sur la partie purement artistique, nous sommes trois. Ce n’est pas énorme, mais il y a toute une machine de guerre à côté. Concernant le défilé plus précisément, venant du théâtre, j’ai besoin d’écrire une dramaturgie pour les corsos. Ce n’est pas simplement des jolis chars avec des belles troupes et de la musique. Ça serait un petit peu facile. Il faut écrire une histoire pour qu’elle soit un peu plus visible de tous. »
L’intégralité de l’interview est à retrouver dans le podcast ci-dessus. Découvrez aussi les meilleurs moments en vidéo 👇