Loi anti-gaspillage : ces enseignes qui ne respectent pas la loi

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Publié le 30 mai 2024 à 11h14
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Une majorité des enseignes ne se conforment pas à la loi anti-gaspillage. Lancée à partir de 2020, elle contraint les établissements à mettre fin progressivement au plastique à usage unique.

La loi anti-gaspillage se heurte au non-respect des enseignes. Votée en 2020 par le Parlement, elle vise à mettre fin aux emballages en plastique à usage unique sur le marché d’ici à 2040. Pour ce faire, la France a lancé plusieurs étapes.

De l’interdiction des pailles, des couverts jusqu’à la vaisselle jetable des restaurants, en passant par le suremballage de plastiques, les enseignes connaissent une restriction de plus en plus forte. Mais la plupart d’entre elles ne respectent pas les mesures mises en place. Plusieurs associations dénoncent un échec de la loi anti-gaspillage.

La résistance des tickets de caisse

Depuis le 1ᵉʳ août 2023, les tickets de caisse ne doivent plus être imprimés automatiquement. Cette mesure cherche à réduire le papier et à limiter l’exposition de substances dangereuses. Si un client sur deux le demande toujours dans un contexte d’inflation, certaines enseignes, notamment les hypermarchés, continuent l’impression systématique du ticket de caisse.

Les fontaines à eau manquantes

Près de 75 % des établissements publics ne disposent pas de fontaines à eau, selon l’association No plastic in my sea. L’ONG pointe le manque d’indication et surtout le manque de contrôle. Les points d’eau sont pourtant obligatoires dans les lieux de plus de 300 personnes depuis 2022. Elles visent à remplacer progressivement les bouteilles en plastique qui ne peuvent plus être donnés gratuitement.

La vaisselle réutilisable pas respectée

Les restaurants, et notamment les fast-foods, ne se conforment pas à l’obligation de remplacer une vaisselle en plastique par une réutilisable. Sur 100 enseignes, un tiers ne respecte pas la mesure mise en place depuis plus d’un an, selon une enquête RTL. Le ministère de la Transition écologique et de la cohésion du territoire a confirmé cette tendance. Sur 282 établissements contrôlés, 104 ne sont pas en règle.