Dans une interview auprès de NBC News, le président américain Donald Trump s’en est pris à son homologue russe avec qui il semblait assez proche et a également menacé l’Iran. Le pays riposte en lorgnant sur l’arme nucléaire.
« Il y aura des bombardements d’une ampleur jamais vue auparavant » en Iran si les négociations en vue d’un accord sur le nucléaire échouaient, a déclaré Donald Trump. Alors que les deux pays n’ont pas de relations diplomatiques depuis 1980, il a affirmé que des responsables américains et iraniens se parlaient sans préciser la nature des discussions.
Le président américain a même évoqué la possibilité d’imposer de nouveaux droits de douane secondaire comme il l’avait fait il y a quatre ans. En d’autres termes, il s’agit d’imposer des sanctions aux pays qui commercent avec un pays avec lequel les États-Unis sont en désaccord.
Un accord avait déjà été trouvé
Le républicain assume exercer une pression maximale sur Téhéran. Il a prévenu vendredi que « les choses vont mal tourner » en cas d’absence d’accord. Pourtant, en 2015, le Plan d’action global commun, également connu sous le nom d’accord nucléaire iranien, avait été signé en 2015 à Vienne. Mais c’est en 2018, lors de son premier mandat, que Donald Trump s’était retiré de cet accord, le jugeant « désastreux ». Depuis son retour à la Maison Blanche, il se dit désormais ouvert au dialogue.
L’Iran veut se doter de l’arme nucléaire
Téhéran déclare que « l’Iran ne cherche pas à se doter de l’arme nucléaire, mais n’aura pas d’autre choix que de le faire en cas d’attaque contre le pays ». Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a promis une « riposte ferme » si le pays était bombardé en cas d’échec de la diplomatie sur la question du nucléaire.
Le président iranien, Masoud Pezeshkian, a déclaré qu’il rejetait les négociations directes avec les États-Unis, mais était ouvert aux discussions « indirectes ». Selon lui, seul le comportement des États-Unis déterminera la poursuite du processus de négociation.
