Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky, prêt à un échange de territoires ?

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Publié le 19 février 2025 à 21h32
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Dans une interview au Guardian mardi 11 février, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est dit prêt à un échange de territoires. Il a également insisté sur le besoin de l’unité et du soutien de ses partenaires. Mais du côté de la Russie, tout porte à croire que Poutine ne se prépare pas à la paix.

Le but de Kiev est de récupérer ses territoires tels que reconnus par la communauté internationale. Cela veut dire récupérer tout ou une partie des territoires illégalement occupés par la Russie. Concernant cet échange, Volodymyr Zelensky a affirmé qu’il n’était pas encore question de déterminer lesquels seraient concernés. Pour réussir ce projet, l’Ukraine est passée à l’offensive dans la région de Koursk depuis maintenant plus de six mois. L’objectif ? Utiliser ce territoire russe comme monnaie d’échange.

Une idée rejetée par la Russie

Dimitri Peskov, porte-parole de la présidence russe, a déclaré que la Russie n’a jamais discuté et ne discutera jamais d’un échange impliquant son territoire. Il a également assuré que les forces ukrainiennes occupant la région de Koursk seront anéanties ou chassées.

Bien que l’Ukraine continue de recevoir un soutien occidental, Volodymyr Zelenski affirme que l’Europe, seule, ne peut pas offrir les garanties de sécurité suffisantes à l’Ukraine. La réunion du triangle de Weimar, qui s’est déroulée hier, aurait eu pour but de rappeler que la France et ses partenaires sont déterminés à apporter à l’Ukraine tout le soutien nécessaire.

La conférence de Munich, un tournant majeur ?

Cette rencontre pourrait améliorer la relation entre Kiev et Washington. Alors qu’il était sénateur, J.D Vance a exprimé du mépris envers l’Ukraine et son président. Il avait d’ailleurs refusé de le rencontrer et avait déclaré n’avoir que faire du sort de l’Ukraine. Toutefois, son point de vue semble avoir évolué.

Ce dernier a finalement compris qu’il pourrait y avoir un intérêt économique pour lui et pour les États-Unis. La Conférence de sécurité de Munich sera donc un moment clé pour clarifier la position américaine et la suite du conflit.