La situation entre l’Ukraine et la Russie est au centre des discussions. Depuis la fin de la trêve pascale, Donald Trump fait part de son accablement sur le dossier des négociations. Les États-Unis ont fini par présenter une « offre finale » controversée.
Donald Trump et son secrétaire d’État, Marco Rubio, ont averti que le soutien américain pourrait être retiré en l’absence de progrès dans les négociations. Le président américain déclare que si pour une raison ou une autre, l’un des deux partis rend les choses difficiles, il allait simplement « passer à autre chose ». Cette position montre un engagement à ne pas soutenir indéfiniment des parties qui ne font pas d’efforts pour parvenir à un compromis.
Lors de sa visite en Inde ce mercredi, J.D Vance a prévenu : les deux pays vont devoir faire des « échanges territoriaux » pour parvenir à un accord. Le vice-président a également évoqué la possibilité de « geler les lignes territoriales à un niveau proche de ce qu’elles sont aujourd’hui ».
Vladimir Poutine maintient fermement ses revendications
Selon le Washington Post, les États-Unis seraient prêts à reconnaître la Crimée comme territoire russe. Une revendication majeure de Vladimir Poutine. Parmi les autres revendications de Vladimir Poutine, la non-adhésion de l’Ukraine à l’Otan. En revanche, une entrée dans l’Union européenne resterait possible. Vladimir Poutine a promis d’arrêter son invasion et de geler la ligne de front actuelle si ses revendications sont reconnues. L’administration américaine pourrait aussi lever les sanctions imposées à la Russie selon les termes d’un « accord futur ».
Volodymyr Zelensky, accusé de vouloir prolonger les tueries
Pour les Ukrainiens, les États-Unis proposent une garantie de sécurité. Elle impliquerait un groupe ad hoc de pays européens et potentiellement, non-européens. Washington pourrait aussi offrir un dédommagement et une aide à la reconstruction. La vice-Première ministre ukrainienne, Loulia Svyrydenko, affirme que l’Ukraine est prête à négocier, mais pas à capituler. Sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump accuse Volodymyr Zelensky de vouloir prolonger les tueries. Cependant, le chef d’État ukrainien se dit prêt à discuter directement avec la Russie, mais seulement après une trêve.