Le décès du pape ouvre une période d’incertitude pour l’Église catholique. Parmi les favoris, ce sont Pietro Parolin, Luis Antonio Tagle, ou encore le Français Jean-Marc Aveline qui tiennent la corde.
La mort du pape François entraîne inévitablement l’intronisation d’un nouveau souverain pontife. Le conclave pour élire le 267ᵉ pape de l’histoire devrait débuter dans les 15 à 20 jours après la mort de François. Plus de 130 cardinaux électeurs vont se réunir à Rome. L’élection se déroule à huis clos dans la chapelle Sixtine. Pour être élu, un cardinal doit obtenir les deux tiers des voix. Ce processus pourrait durer de quelques jours à plusieurs semaines. Tout dépend de la difficulté des débats entre les différentes tendances idéologiques.
Le choix du successeur de François revient aux cardinaux âgés de moins de 80 ans. Le conclave suit une procédure très précise : plusieurs tours de scrutin peuvent avoir lieu chaque jour. Le traditionnel panache de fumée blanche signalera au monde entier qu’un pape a été élu.
Plusieurs noms émergent à la succession du pape François
Le premier d’entre eux : Pietro Parolin. Il est le secrétaire d’État du Vatican, considéré comme un homme de compromis, mais parfois jugé trop effacé. S’ensuit Luis Antonio Tagle. Ex-archevêque de Manille, il est proche idéologiquement de François et porte d’une vision sociale de l’Église. Il y a également Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, apprécié pour son engagement en faveur du multiculturalisme. Ou encore Paulo Cezar Costa, archevêque de Brasilia, qui représente une Église jeune et en croissance.
Le choix du futur pape sera un signal fort. La question qui se pose, c’est quel courant incarnera le prochain souverain pontife, entre l’ouverture prônée par François, ou le retour vers une ligne plus conservatrice. Une décision capitale, dans un contexte de tensions idéologiques croissantes au sein de l’Église.