Le carnaval de Nice a pris une nouvelle dimension ce week-end. Samedi dernier s’est déroulé la grande nouveauté de cette édition 2025, la Carnavalina, et le premier corso illuminé.
Le virus du carnaval s’est emparé des rues. Depuis mercredi dernier, la ville de Nice a lancé quinze jours de festivités sous haute surveillance. Tout s’est emballé samedi dernier à l’occasion de la Carnavalina, grande nouveauté de cette édition 2025, et le premier corso illuminé. Une journée haute en couleur qui a réuni au total près de 60 000 personnes.
La Carnavalina, pour renouer avec les traditions
Tout a commencé par la Carnavalina en début d’après-midi. Les danseurs, batteurs et plusieurs chars ont animé l’avenue Jean Médecin jusqu’à la place Masséna. Pendant plus d’une heure, près de 32 000 personnes ont assisté au défilé et au karaoké géant. Une volonté pour la ville de renouer avec la tradition du carnaval. « Cette année, nous avons voulu donner une dimension plus populaire que jamais. C’est naturellement un moment extraordinaire qui est dans le sens et l’esprit de la fête de carnaval, comme peut-être il avait un peu disparu ces dernières années », confie le maire de Nice, Christian Estrosi.
Venir déguisé pour entrer gratuitement
Quelques heures plus tard, le premier corso illuminé du carnaval a pris vie sur la place Masséna. Certains spectateurs sont venus déguisés pour assister au défilé gratuitement. « Mon déguisement, c’est une banane. À travers ce spectacle, je veux la joie pour moi, pour vous, pour tout le monde », se réjouit Thierry qui participe pour la première fois au carnaval. D’autres ont choisi le costume pour se tenir chaud. « J’ai pris celui-ci qui était dans le tiroir d’une de mes amies. J’attends avec impatience pour profiter de la fête, voir beaucoup de lumière, beaucoup d’ambiance et voir comment les chars sont beaux , admet Sylvie, déguisée en ours.
13 chars, parfois pour dénoncer
Le corso a commencé traditionnellement par la venue du Roi des océans. Il a été suivi par la Reine du carnaval de Nice sous le regard de près de 25 000 personnes en tribunes et sur les promenoirs. Au total, ce sont 13 chars qui composent le corso. Certains d’entre eux cherchent à passer des messages : le char « La croisière s’amuse » met en scène Donald Trump, Vladimir Poutine, ou encore Kim Jong-un pour dénoncer les comportements climatosceptiques. D’autres dénoncent la pollution des océans ou les accusations contre l’activiste écologiste Paul Watson.